Un peu d'histoireL’histoire de Peyrat-le-Château est sans doute l'un des plus anciens bourgs du Limousin… À l’époque gallo-romaineÀ l’époque gallo-romaine, le village aurait porté le nom de PATRI, PATRIAGUM ou PATRIACUM, comme en témoignent encore certaines voies d’accès. Au Moyen-ÂgeAu Moyen-Âge, Peyrat-le-Château alors dénommée Peyrat-le-Fort, est une agglomérations importante, portant le titre de "Bourg" dès le XIIème siècle (un titre qui équivalait alors à celui de petite ville). La ville s'est formée et abritée sous la muraille de son château fort et autour de la motte mérovingienne. Des portes permettaient l'accès à l'enceinte. De 1150 à 1450, Peyrat-le-Fort, dominé par la baronnie poitevine des Lusignan, connaît une période d’instabilité. Richard Cœur-de-Lion, Jean sans Terre, la guerre de Cent Ans… ont détruit une grande partie du patrimoine local. |
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La ville et le château furent ravagés en 1184 : après la guerre entre Henri II d'Angleterre et son fils (Henri le Jeune), des bandes armées s'emparèrent de Peyratet ravagèrent les environs. La ville fut incendiée et une grande partie du patrimoine local fut alors détruit : la forteresse fut rasée, l'église et les maisons brulées. Les édifices furent reconstruits au XVème siècle : La Tour Carrée (XVème siècle) et l'église St Martin (XIXème siècle). Sous la RévolutionSous la Révolution Peyrat-le-Fort devint Peyrat-le-Montagne, et est alors chef-lieu de canton. Au XXème siècleAu XXème siècle, soulignons l'importance du tramway dans le développement local. La ville de Peyrat-le-Chateau accueille, de 1913 à 1949, la gare terminal d'une des lignes de tramway des Chemins de fer départementaux de la Haute-Vienne (CDHV). |
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Seconde Guerre MondialeLa petite montagne Limousine a également été marquée par le courage des maquisards, et une Résistance active pendant la Seconde Guerre mondiale. La commune accueille d'ailleurs un musée de la Résistance5 qui retrace l’histoire de la première brigade de Marche limousine des francs tireurs partisans du colonel Georges Guingouin. |
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Après guerreLe projet d'aménagement hydroélectrique de Vassivière des années 1940 et 1950, et premier chef du lac de Vassivière, dont la commune est riveraine, a relancé l’économie locale (commerces, artisanat, tourisme…). Au-dessus du bourg de Peyrat-le-Château, cette vallée se révèle adaptée à l’implantation d’un barrage offrant à la fois une réserve d’eau de 106 millions de mètres cubes et une hauteur de chute de 252 mètres. Cependant, la Maulde, petite rivière de plateau, n’offre pas d’apports suffisants pour assurer le fonctionnement d’un tel projet. La construction de barrages, canaux et galeries souterraines s’avère alors indispensable pour dériver partiellement le débit de plusieurs cours d’eau voisins, remplir ainsi le lac de Vassivière et assurer la rentabilité énergétique du projet. Le barrage de Vassivière, mis en eau à la fin des années 1949, et l’usine hydraulique de Peyrat-le-Château, mise en service en 1952, appelée également usine du Mazet, font partie d’un vaste réseau d’équipement de production électrique. |